Quand Séverine expose ses photos sur la toile
Ne vous fiez pas aux apparences: ce n'est pas parce qu'elle porte les initiales "SM" qu'elle a le feu au cul! (Seulement le feu aux beignets, nuance).
Vous l'aurez compris, Séverine a enfin ouvert son site pour vous montrer de quoi elle est capable. Armée de son coupe-vent Queshua, de ses jumelles de luxe et de sa chaise pliante, elle brandit son bridge avec fierté et mitraille tout ce qui a des ailes.
Vous être donc libres, si vous êtes intéressés par les piafs ou autres bêtes bizarres, de vous rendre ici pour profiter du paysage!
(PS: Certes, elle a tendance à mettre le feu aux beignets, mais elle cuisine des tartiflettes d'enfer!)
http://sm-photonature.weebly.com/
Vous l'aurez compris, Séverine a enfin ouvert son site pour vous montrer de quoi elle est capable. Armée de son coupe-vent Queshua, de ses jumelles de luxe et de sa chaise pliante, elle brandit son bridge avec fierté et mitraille tout ce qui a des ailes.
Vous être donc libres, si vous êtes intéressés par les piafs ou autres bêtes bizarres, de vous rendre ici pour profiter du paysage!
(PS: Certes, elle a tendance à mettre le feu aux beignets, mais elle cuisine des tartiflettes d'enfer!)
http://sm-photonature.weebly.com/
Mordus de nature, l'association de gens qui sont mordus de nature.
Ils sont beaux, ils sont gentils, ils sont grands, ils sont accros, drôles, sexys, parfaits... Bref, ils sont Bretons. Tous étudiants en BTSA GPN au Lycée Kerplouz (Morbihan), ils vous proposent de découvrir ou de partager leur passion pour la nature et tout ce qui l'entoure.
Retrouvez-les lors de leurs évènements, animations, sorties nature... Ou tout simplement sur leur Site / Twitter :)
Retrouvez-les lors de leurs évènements, animations, sorties nature... Ou tout simplement sur leur Site / Twitter :)
Ce qu'il faut connaître pour correctement utiliser son appareil
(Pitié, oubliez le mode Auto!)
Vous avez été nombreux à me demander quel matériel j'utilisais, et comment.
Pour le matos, tout est ici :)
Quant aux réglages, voici les principes de bases:
La sensibilité se mesure en ISO. La notion est simple: chaque fois que vous doublez la sensibilité, l'exposition nécessite deux fois moins de lumière (et vice-versa). Une sensibilité trop élevé entraînera cependant du bruit (pas cool). La correction d'exposition est complémentaire à la sensibilité. Elle permet de faire entrer plus ou moins de lumière que ce que "juge" la cellule. Par exemple, +1IL double la quantité de lumière, et -1IL la divise par deux.
La profondeur de champs correspond à la distance de netteté existante avant et après le sujet. Pour un beau bokeh, il faut:
- une grande ouverture, soit F/petit nombre (HAHA, ça se complique hein?)
- une distance élevée entre le sujet et le fond
- une distance faible entre le sujet et l'appareil
Enfin, la vitesse d'exposition correspond au temps d'exposition de la surface sensible du capteur numérique à la lumière. Plus le temps est long, plus la lumière frappera cette surface. Par exemple, doubler la vitesse d'exposition revient à doubler la lumière. Pour figer le mouvement, on favorisera une vitesse rapide. Si au contraire on tient à notre flou de bougé, on utilisera une vitesse lente (et dans ce cas là un trépied et une télécommande/retardateur).
Pour le matos, tout est ici :)
Quant aux réglages, voici les principes de bases:
La sensibilité se mesure en ISO. La notion est simple: chaque fois que vous doublez la sensibilité, l'exposition nécessite deux fois moins de lumière (et vice-versa). Une sensibilité trop élevé entraînera cependant du bruit (pas cool). La correction d'exposition est complémentaire à la sensibilité. Elle permet de faire entrer plus ou moins de lumière que ce que "juge" la cellule. Par exemple, +1IL double la quantité de lumière, et -1IL la divise par deux.
La profondeur de champs correspond à la distance de netteté existante avant et après le sujet. Pour un beau bokeh, il faut:
- une grande ouverture, soit F/petit nombre (HAHA, ça se complique hein?)
- une distance élevée entre le sujet et le fond
- une distance faible entre le sujet et l'appareil
Enfin, la vitesse d'exposition correspond au temps d'exposition de la surface sensible du capteur numérique à la lumière. Plus le temps est long, plus la lumière frappera cette surface. Par exemple, doubler la vitesse d'exposition revient à doubler la lumière. Pour figer le mouvement, on favorisera une vitesse rapide. Si au contraire on tient à notre flou de bougé, on utilisera une vitesse lente (et dans ce cas là un trépied et une télécommande/retardateur).
Maintenant que vous savez tout ça, prenez votre appareil!
Il est normalement doté de plusieurs modes, dont les fameux P-S-A-M (du moins pour les Nikons)
Le mode P, c'est en gros le mode auto. L'appareil choisira pour vous la vitesse d'exposition et l'ouverture - pas terrible quoi (m'enfin il vous reste toujours la sensibilité).
Dans le mode S, vous pouvez régler la vitesse d'exposition, l'appareil choisira l'ouverture.
Au contraire, dans le mode A, vous pouvez régler l'ouverture, l'appareil choisira la vitesse d'exposition.
Enfin, dans le mode M, vous réglez vous même la vitesse d'exposition et l'ouverture. Mais pour avoir un éclairage correct, il faudra veiller à utiliser une vitesse rapide avec une grande ouverture, ou une vitesse lente avec une petite ouverture (ba oui, sinon votre capteur n'aura pas le droit à la lumière - mais ça vous l'avez déjà compris :D)
A présent, un seul mot d'ordre: CRÉ-A-TI-VI-TÉ!
Il est normalement doté de plusieurs modes, dont les fameux P-S-A-M (du moins pour les Nikons)
Le mode P, c'est en gros le mode auto. L'appareil choisira pour vous la vitesse d'exposition et l'ouverture - pas terrible quoi (m'enfin il vous reste toujours la sensibilité).
Dans le mode S, vous pouvez régler la vitesse d'exposition, l'appareil choisira l'ouverture.
Au contraire, dans le mode A, vous pouvez régler l'ouverture, l'appareil choisira la vitesse d'exposition.
Enfin, dans le mode M, vous réglez vous même la vitesse d'exposition et l'ouverture. Mais pour avoir un éclairage correct, il faudra veiller à utiliser une vitesse rapide avec une grande ouverture, ou une vitesse lente avec une petite ouverture (ba oui, sinon votre capteur n'aura pas le droit à la lumière - mais ça vous l'avez déjà compris :D)
A présent, un seul mot d'ordre: CRÉ-A-TI-VI-TÉ!
Et la liberté de la presse?
Depuis le temps que je shoot en manif, c'est bien la première fois qu'on me traite de la sorte.
Samedi 21 mai, soleil radieux dans les rues de Nantes, musique à fond les ballons, le cortège de la Gay Pride commence son petit tour. Tout le défilé se passe merveilleusement bien, l'ambiance est au rendez-vous et les manifestants se prêtent avec plaisir au jeu des photos. Bon, il y a juste beaucoup de monde, et c'est pas évident de remonter le cortège (mais passons).
A la fin du défilé, des homophobes catholiques (et je ne sais plus trop quoi) débarquent pour casser du PD. Chose assez surprenante, nos amis de la police se placent devant... nous. Pour nous empêcher de semer la pagaille (...Bon, pourquoi pas...)
Le défilé passe, les homophobes hurlent des slogans homophobes (ba oui, normal). Moi, je me régale avec une bonne dizaine de clichés, quand un flic vient tout simplement me demander (non, en fait c'était pas une question) de ranger mon matériel. Motif évoqué: "Vous avez pris assez de photos". Il repart de son coté, alors je reprends bien sûr mon petit shooting.
Le flic revient quelques secondes plus tard, visiblement un peu énervé, et colle sa main sur mon objectif (geste qui m'agace énormément). S'en suit menaces de confiscation de matériel. Un petit groupe de manifestants se joins à nous et me soutient à coup de "inadmissible", "photo-journalisme", "liberté de la presse", "démocratie", et "nous aussi on a des droits". Mais rien à faire: le flic est borné, refuse d'admettre ses torts, et nous sommes contraints de quitter les lieux, sous les yeux des homophobes qui jubilent (et filment bien sûr toute la scène sans que ça ne semble géner aucun flic).
Samedi 21 mai, soleil radieux dans les rues de Nantes, musique à fond les ballons, le cortège de la Gay Pride commence son petit tour. Tout le défilé se passe merveilleusement bien, l'ambiance est au rendez-vous et les manifestants se prêtent avec plaisir au jeu des photos. Bon, il y a juste beaucoup de monde, et c'est pas évident de remonter le cortège (mais passons).
A la fin du défilé, des homophobes catholiques (et je ne sais plus trop quoi) débarquent pour casser du PD. Chose assez surprenante, nos amis de la police se placent devant... nous. Pour nous empêcher de semer la pagaille (...Bon, pourquoi pas...)
Le défilé passe, les homophobes hurlent des slogans homophobes (ba oui, normal). Moi, je me régale avec une bonne dizaine de clichés, quand un flic vient tout simplement me demander (non, en fait c'était pas une question) de ranger mon matériel. Motif évoqué: "Vous avez pris assez de photos". Il repart de son coté, alors je reprends bien sûr mon petit shooting.
Le flic revient quelques secondes plus tard, visiblement un peu énervé, et colle sa main sur mon objectif (geste qui m'agace énormément). S'en suit menaces de confiscation de matériel. Un petit groupe de manifestants se joins à nous et me soutient à coup de "inadmissible", "photo-journalisme", "liberté de la presse", "démocratie", et "nous aussi on a des droits". Mais rien à faire: le flic est borné, refuse d'admettre ses torts, et nous sommes contraints de quitter les lieux, sous les yeux des homophobes qui jubilent (et filment bien sûr toute la scène sans que ça ne semble géner aucun flic).
La situation était simplement hallucinante. Pour rappel, la liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques. L'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen dit ainsi que "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi"
Certes, "les cas déterminés par la Loi" inclut le respect du droit à l'image, que nous possédons tous. Seulement, la Cour de Cassation admet comme exception à ce droit la légitimité de l'information au public, et indique que "la publication de l'image de personnes directement impliquées dans un événement est licite". Prendre des photos en manifestation à destination de la presse est donc autorisé, et absolument pas passible de sanctions.
Une chose est sûr : la prochaine fois, je prendrai un petit extrait de la DDHC pour aller shooter en manif. On sait jamais, ça m'évitera peut-être d'être prise à partie par des flics en mal d’autorité.
Certes, "les cas déterminés par la Loi" inclut le respect du droit à l'image, que nous possédons tous. Seulement, la Cour de Cassation admet comme exception à ce droit la légitimité de l'information au public, et indique que "la publication de l'image de personnes directement impliquées dans un événement est licite". Prendre des photos en manifestation à destination de la presse est donc autorisé, et absolument pas passible de sanctions.
Une chose est sûr : la prochaine fois, je prendrai un petit extrait de la DDHC pour aller shooter en manif. On sait jamais, ça m'évitera peut-être d'être prise à partie par des flics en mal d’autorité.